Le rapport consacré au Sénégal par Amnesty International, qui dénonce des cas de torture et des privations de liberté sous le régime précédent, est à la une des quotidiens, ainsi que d’autres sujets relatifs notamment à la politique.‘’Les crimes d’un régime’’, pointe ainsi Rewmi quotidien, listant, sous le régime du président Wade, des actes de torture, des mauvais traitements et sévices par la gendarmerie nationale et la police.‘’Amnesty International recommande la réforme du Code de justice militaire’’ pour supprimer les entraves aux poursuites judiciaires, annonce Rewmi quotidien.
‘’22 morts sous le magistère de Wade’’ dont 7 décès enregistrés durant les élections, rapporte Le Populaire parlant d’un rapport ‘’accablant’’ d’Amnesty International contre le régime du prédécesseur du président Macky Sall. ‘’Ou les policiers sont poursuivis au Sénégal ou ils le seront à l’extérieur’’, prévient cette organisation.‘’Wade cible d’Amnesty’’, affiche pour sa part le quotidien Enquête selon qui l’ex-président ainsi que son dernier ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom ‘’peuvent être poursuivis’’ pour les actes pointés par l’organisation de défense des droits de l’homme.
‘’Les douze ans d’Abdoulaye Wade à la tête du pays sont marqués par l’impunité, les entraves aux libertés, la répression par les forces de l’ordre’’, écrit ce journal, avant de citer Seydi Gassama, président d’Amnesty International. Ce dernier se désole de ce que malgré tout, il n’y a ‘’presque jamais de poursuite pour les cas de torture et de mauvais traitements’’.Cependant, un officier prévient à la une de Siweul qu’un Etat ‘’n’envoie pas ses soldats en prion’’. Commentaire de ce journal, la décision des autorités judiciaires d’entendre dernièrement un policier et un gendarme, dans l’enquête ouverte sur la mort de l’étudiant Mamadou Diop et de Malick Bâ à Keur Massar a ‘’fini d’installer un malaise au sein des forces de l’ordre’’.Walfadjri semble faire la transition entre ce premier sujet traité par les journaux et le reste des titres de la presse quotidienne, en se faisant l’écho de déclarations de Modou Diagne Fada, ministre de la Santé et de la Prévention dans le gouvernement précédent. ‘’Je retrouve dans l’Etat ce qu’on nous reprochait’’, dit M. Diagne.
‘’Macky Sall a supprimé des directions qu’il a lui-même créées’’, note-t-il, en allusion à la décision des nouvelles autorités de supprimer des agences et structures publiques, dans le cadre d’une politique de rationalisation de l’administration publique.L’actuel président a occupé de nombreux portefeuilles ministériels avant d’être porté à la Primature, sous le régime précédent avec qui il a ensuite rompu pour une longue traversée du désert qui l’a mené avec son parti au pouvoir, en mars 2012.Un signe de rupture, peut-être. ‘’Macky opère des coupes budgétaires dans les ministères’’, rapporte L’As. Selon ce journal, la cure d’austérité du nouveau régime s’est traduite par la ponction des budgets de fonctionnement de beaucoup de ministères.‘’Une mesure qui n’est pas du goût du député Bamba Ndiaye (de la majorité déchue) qui dénonce la démarche solitaire du gouvernement qu’il invite à s’expliquer devant les parlementaires’’, ajoute L’As.
Une chose que le gouvernement actuel n’entend certainement pas faire, si l’on en croit Sud Quotidien. ‘’Abdoul Mbaye zappe les libéraux’’, titre ainsi ce quotidien, en allusion à la décision du chef du gouvernement de ne pas prononcer son discours de politique générale devant les députés de la majorité sortante.‘’Il fera cet exercice devant la nouvelle Assemblée qui sera installée le 20 juillet. La date du 5 juillet a été retenue pour que les ministères remontent leurs contributions au niveau de la Primature pour permettre aux services de ce dernier de préparer le contenu du grand oral ‘’, précise Sud Quotidien.Une petite objection cependant, qui peut être liée à ce sujet. ‘’Moralement, le PM ne doit pas militer à l’APR’’, l’Alliance pour la République, le parti présidentiel, tranche Yaye Fatou Diagne du Front des alliances patriotiques (FAP) du marabout politicien Ahmed Khalifa Niasse.Abdoul Mbaye, un banquier réputé dont on ne connaissait jusque-là aucune attache politique véritable, a récemment annoncé son adhésion à l’APR, alors qu’il était considéré comme un cadre du privé et donc de la société civile au moment de sa nomination à la Primature.
Alors que selon Direct Info, la ‘’controverse’’ s’installerait avec la libération provisoire accordée au jeune maire socialiste de Sicap-Mermoz, Barthélémy Dias, L’Observateur annonce : ‘’Après Barth, Béthio bientôt libéré’’.‘’Cheikh Béthio Thioune, inculpé et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès depuis le 24 avril dernier, aura bientôt, sauf extraordinaire, la liberté provisoire’’, précise L’Observateur. Béthio Thioune a été arrêté après le meurtre de deux de ses disciples perpétré dans sa demeure.Le Quotidien évoque à nouveau la dernière présidentielle et titre : ‘’Wade remporte une dette d’1,7 milliard’’ de francs CFA. Me Wade ‘’est sorti de l’élection présidentielle, vaincu. Mais surtout endetté. Aujourd’hui, il doit des factures à des fournisseurs de supports et véhicules qu’il avait acquis pour battre campagne’’, rapporte le journal.
Comme on peut s’y attendre, le football et la lutte sont à la une des quotidiens sportifs, à l’image de Stades qui se prononce sur les perspectives de l’équipe nationale pour le Mondial 2014. ‘’On va vers une mission difficile’’, titre le journal en citant Idrissa Gana Guèye.Walf Sports et Sunu Lamb s’intéressent au combat devant opposer dimanche les lutteurs Ama Baldé et Gouye Gui. Pour ce choc, ‘’les enchères ont commencé depuis longtemps à monter. Entre deux adversaires au potentiel important, les atouts ne manquent pas pour s’imposer. Mais de chaque côté aussi, on revendique des stratégies à même de contrer toute tentative’’, résume Walfadjri.
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